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Coaching professionnel : quand le burn-out vous invite à rencontrer vos rêves

Coaching professionnel

Nous rencontrons tous des épreuves sur notre chemin, comme le burn-out, qui nous bousculent, nous heurtent, nous blessent. Pourtant, c’est aussi une opportunité : le burn-out veut vous dire quelque chose, vous ouvrir les yeux, vous inviter à vous reconnecter à vous-même et à vos rêves, pour en sortir grandi. Le coaching professionnel est une ressource précieuse pour transformer cette épreuve en nouvel élan de vie, à travers des projets qui vous ressemblent. Découvrez dans ces lignes comment Laurent, étouffé par une réalité professionnelle décevante, est devenu « éleveur de levures » et a fondé la brasserie Metronome

Coaching professionnel : quand le burn-out vous invite à rencontrer vos rêves



Burn out, deuil et opportunités

Une fatigue persistante, des humeurs changeantes, des oublis, des difficultés à se concentrer…ces premiers signes, parfois reniés, toujours minimisés, prennent insidieusement leurs quartiers au cœur de votre être. Vous aurez beau regarder ailleurs, trouver mille astuces pour vous adapter, ces signaux ne feront que s’amplifier tant que vous n'essayez pas de comprendre ce qu’ils veulent vous dire. Leur message peut être difficile à entendre et même paraître impossible à accepter mais c’est aussi une invitation à oser aller à la rencontre de vous-même, de ce qui fait sens pour vous.

« Le burn-out est une maladie de l’âme en deuil de son idéal » Herbert J. Freudenberger

Cette citation illustre bien le conflit interne que vivent les personnes en burn-out : une véritable déchirure entre leurs élans de vie et une réalité à mille lieux des rêves qu’ils nourrissent plus ou moins secrètement. Regarder cette blessure en face, parvenir à l’accepter pour se reconstruire, c’est un chemin douloureux mais aussi une véritable opportunité de se reconnecter à ce qui nous anime. Ce chemin se rapproche d’ailleurs clairement de la courbe du deuil formalisée par Elisabeth Kübler Ross, une psychiatre américano-suisse.


Dans le burn-out, il ne s’agit pas de faire le deuil d’une personne mais bien de certaines croyances et modes de fonctionnement acquis au cours du temps et qui nous ont éloignés de nos valeurs profondes. 

Si cette maladie peut toucher tout le monde, certains traits de personnalité se retrouvent souvent chez les candidats au burn-out : des idéaux élevés allant jusqu’au perfectionnisme, des valeurs personnelles fortes, de l’importance donnée au retour des autres et beaucoup d’endurance. Ce portrait-robot me rappelle beaucoup mes coachés et notamment un, Laurent, un ingénieur devenu brasseur. Il a accepté de partager son histoire avec nous, je vous invite à la découvrir dans ces lignes. 

De l’idéalisation au désenchantement

Laurent fait partie de ces gens qui ne laissent pas indifférent : un caractère bien tranché, un débit de parole rapide et un côté très « cash » qui laissent entrevoir le feu intérieur qui l’habite. Un feu nourri par une rigueur intellectuelle qui n’a d’égal que sa créativité débordante.

Après un parcours universitaire brillant en Angleterre, le voilà avec un diplôme d’ingénieur en systèmes embarqués en poche, prêt à se jeter à corps perdu dans le monde du travail où il espère pouvoir déployer toutes les richesses scientifiques qu’il a acquises. La réalité l’a vite fait déchanter…Différents emplois dans le secteur industriel ne font que renforcer son malaise : il se sent enfermé dans un rôle d’exécutant de projets dont il ne partage pas les finalités. Les modes de fonctionnement internes basés sur la concurrence et le « jeu politique » finissent de le dégoûter de cet univers qu’il aurait souhaité empreint de coopération et d’innovation.

Fort heureusement, ses études ne lui ont pas seulement apporté l’amour de la création mais aussi l’amour tout court. A ses côtés, il peut compter sur le soutien de son épouse avec qui il partage la passion des bonnes choses, notamment de la musique et de la bière ! Leur parcours commun les a amenés dans différents pays, dont la Belgique, où la tradition brassicole n’a pas manqué de retenir leur attention. De dégustations en découvertes, Laurent entend parler d’une formation de brasseur. Deux ans de formation en soirée et le week-end en plus de sa vie professionnelle ? Même pas peur ! Laurent se lance dans cette formation, le rêve d’en faire son avenir professionnel commence à germer dans son esprit mais…


Descente aux enfers et confrontation

…mais c’est sans compter l’état d’épuisement où il se trouve. Pessimisme, idées noires, trous de mémoire l’accompagnent au quotidien. Toujours employé dans l’industrie, l’inadéquation de ce boulot par rapport à ses attentes continue son travail de sape.


C’est dans cet état d’esprit qu’il rencontre John chez Wolfpack Coaching. Un coaching dont il se souviendra longtemps ! L’attitude confrontante de John fut une épreuve pour Laurent qui, en première impression, s’est senti mis face à un constat d’échec douloureux : 5 ans d’études pour en arriver là ? Un diplôme et des compétences qui l’amènent à se retrouver coincé dans une réalité professionnelle qui éteint son feu intérieur ? Amer et en colère, Laurent se sent encore plus perdu mais ne met toujours pas le mot « burn-out » sur son état. Ce n’est qu’un peu plus tard, en écoutant une émission de radio sur le sujet, que le constat s’impose à lui. Le reportage évoque des personnes qui se retrouvent un matin bloquées derrière leur volant, comme si elles ne savaient plus comment démarrer, des nuits agitées, des pensées obsédantes et de plus en plus sombres…Il fait alors le lien avec le coaching et comprend mieux l’objectif de John : le confronter à une réalité certes douloureuse mais qu’il est indispensable d’accepter pour la dépasser et la transformer en nouveau départ.

En savoir plus sur le coaching professionnel

« Sans émotions, il est impossible de transformer les ténèbres en lumière et l'apathie en mouvement ». Carl Gustav Jung

Le mot du coach

Le but du coaching n’est évidemment pas de vous faire du mal, que du contraire. Cependant, en cas de burn-out, les émotions désagréables de peur, de colère et de tristesse doivent être entendues et reconnues. Trop longtemps muselées, elles gonflent, gonflent et gonflent en étouffant la personne. Les faire sortir, c’est le premier pas pour pouvoir les dépasser et retrouver sa mission de vie, source de joie. Chez Wolfpack coaching, vous pouvez aussi compter sur les compétences d’Alexandra et Hélène, psychologues et coachs, si la souffrance liée au burn-out persiste et fait obstacle à votre reconstruction.

Prise de conscience et reconnexion

Voilà, c’est dit « je suis en burn-out » ! Laurent a intégré et accepté ce qui lui arrive. Un cheminement de presque deux ans pour s’en sortir. Pourtant, s’il vit des moments difficiles, Laurent ne manque pas de ressources, grâce au soutien de son épouse et des ses proches, mais aussi grâce à sa sensibilité et sa créativité. Ingénieur oui mais aussi musicien, photographe et amoureux des bonnes choses. Qu’est-ce que tout cela dit de lui finalement ?

Avec cette prise de recul, le chemin commence à s’éclairer, son tracé devient peu à peu plus cohérent. En effet, pourquoi ses 5 années d’étude qu’il a tant appréciées seraient-elles un gâchis ? La réalité professionnelle qui en a découlé a, certes, été décevante mais pourquoi cela devrait-il remettre en cause sa passion de la rigueur scientifique et son besoin de comprendre ce qui l’entoure ? 

Un morceau de musique se construit à partir de notes, de mélodies, de rythmiques, d’instruments… le tout savamment assemblés pour créer un tout. Ce n’est pas très différent d’une bière finalement : le choix d’un houblon, la maîtrise des conditions de température, la sélection des levures, l’exactitude des processus biologiques et chimiques en jeu…Et tout cela colle bien avec les mécanismes de raisonnement d’un ingénieur. 


Laurent se reconnecte à lui-même et compte bien remplir sa vie des combustibles qui nourrissent son feu intérieur : un besoin viscéral de créer, l’envie d’apprendre et de comprendre, l’amour du beau et du bon. Sans oublier un diplôme de brasseur en poche, le soutien de ses proches et une bonne dose de combativité retrouvée.

Le triple A – Le trio gagnant !

Qu’un burn-out vous conduise à une reconversion professionnelle comme Laurent ou à un retour dans votre boulot initial, le plus important est de pouvoir transformer l’épreuve en opportunité de vous reconnecter à vos trois A :

  • Ame : qu’est-ce qui vous fait vous lever le matin ? Quels sont les besoins profonds, les élans qui vous font sentir vivant ? Pour Laurent, la soif de compréhension de ce qui l’entoure, le besoin de créer et l’indépendance apparaissent comme des « guides spirituels ».
  • Amour : il y a ce que vous savez, il y a ce que vous aimez. Vous pourrez toujours apprendre ce que vous ne savez pas mais il est beaucoup plus difficile d’aimer sur commande. Laurent aime la bonne bière et la musique, il bénéficie aussi de tout l’amour de son épouse. Ce sont des atouts formidables pour construire un projet qui fait sens.
  • Audace : osez, osez, osez ! Sortir des habitudes, briser les croyances limitantes, faire face aux obstacles : vous vous lancez dans une aventure à la poursuite de votre rêve, cela pourra être « rock and roll » par moment mais le jeu en vaut la chandelle. Laurent a dû faire face à des difficultés et des échecs mais toujours avec la force d’y croire.

L’entreprenariat, un rêve et un combat

La carrière de son épouse les a ensuite amenés à poser leurs valises dans le sud de la France. Associés dans la vie, les amoureux  vont aussi s’associer en affaires. Bien décidé à faire de leur rêve une réalité, Laurent se dédie à la recherche des systèmes d’aides et moyens à disposition en France pour lancer leur brasserie.

« Pour lancer son affaire, il faut croire en son rêve et avoir une bonne dose de confiance en soi parce qu’il faut savoir encaisser ! Entre les difficultés techniques de lancement de la production, des modifications d’équipements imprévues, j’en passe et des meilleurs, il faut s’accrocher. Le soutien des proches et des moins proches est une ressource précieuse pour y arriver, cela aide de savoir qu’on n’est pas le seul à croire en son rêve » Laurent


Un tel projet ne s’improvise pas et, en bon ingénieur, Laurent construit peu à peu son projet en allant chercher le soutien et les ressources dont il a besoin :

  • Des ressources financières : Laurent lance un crowfunding via la plateforme Tudigo, spécialement dédiée aux microbrasseries. Cette initiative va leur amener une mise de départ de 10 000 € mais aussi une forme de soutien : s’agissant d’un mode de financement participatif, cela signifie aussi qu’il y a des gens qui croient en son projet, y compris Wolfpack coaching qui les a soutenus dans la démarche. 
  • Du soutien : au travers de structures publiques et d’autres initiatives de soutien aux entrepreneurs qui se lancent. Au-delà de l’aspect purement financier, Laurent a aussi eu recours à des ressources externes pour développer certaines compétences, notamment sur le volet commercial.

Et un coaching professionnel, combien ça coûte ?

La question financière est évidemment importante dans tout projet d’entreprenariat. Un parcours de coaching professionnel est toujours adapté en fonction des demandes et besoins de la personne mais cela prend généralement aux alentours de 8 séances à 150 €, soit 1200 €. Un coût à relativiser par rapport à un chiffre d’affaires attendu (dans le cas du lancement d’un projet) ou effectif (dans le cas d’un accompagnement en cours de projet).


Science, bière et heavy metal

« Aujourd’hui, je suis éleveur de levures ! », une phrase empreinte d’humour et de fierté qui résume bien le quotidien que Laurent s’est construit. Un quotidien en tête à tête avec des brassins pendant plus de 12h par jour, accompagné de Gojira ou Lamb of God dans les oreilles ! C’est physique, c’est intense mais ça fait sens. Un sens qui se retrouve dans l’identité de la brasserie de Laurent. Cela ne vous aura pas échappé, le nom de « Métronome » n’est pas sans quelque rapport avec la musique, une autre de ses passions.

La mélodie du bonheur !

Chez Métronome, nous élaborons nos recettes comme une musique.  Nous partons d’une envie spécifique, nous déterminons ses ingrédients, nous la répétons jusqu’à ce que la bière corresponde à nos attentes de départ et enfin nous la présentons au public. Il faut trouver la bonne formule pour que cela fonctionne avant d’imaginer produire à plus grande échelle : on ne rectifie pas, c’est millimétré. Cette idée de précision combinée à notre amour de la musique nous a naturellement conduits au nom de « Métronome ». 

Sur base de « cette partition » nous déclinons nos produits en Gamme Majeure et Jams Sessions. 

  • Gamme Majeure : la Docile, la Révoltée, l’Amitieuse ou encore la Fabuleuse sont les 4 premières nées d’une sélection de 8 bières au caractère bien tranché, de la bière légère à la bière de digestif.
  • Jams Sessions : en fonction des saisons, des envies et des découvertes, des bières éphémères complètent notre offre. Une occasion de partage en fonction de l’inspiration du moment !


Nous avons un grand souci d’indépendance par rapport aux groupes industriels : nos bières sont conçues et produites de A à Z dans nos locaux. Nous sommes aussi très attachés au fait que notre brasserie ait une empreinte carbone limitée et se construise sur une économie circulaire. Notre matériel a été acheté uniquement en Europe, en très grande partie rachetée dans des brasseries existantes ainsi que du matériel modifié par des artisans basés en Occitanie. 

Pour les matières premières, nous faisons appel à des producteurs locaux. Nous travaillons avec des fournisseurs occitans qui proposent des céréales bio cultivées uniquement en Occitanie et maltées dans la région. Ainsi, nous proposons un produit local et soucieux de l’environnement. 

Grâce à ces choix, nous proposons des bières artisanales, locales et produites avec un minimum d’impact écologique.

Si le chemin a été parsemé d'embûches et que l’avenir n’est pas fondu dans le marbre, le parcours de Laurent n’en n’est pas moins une réussite vu toute la cohérence qu’il a mise dans son projet, un projet de cœur qui lui ressemble.


Les ingrédients d’un brassage réussi

Nous avons demandé à Laurent quels étaient, selon lui, les trois ingrédients les plus importants pour réaliser un projet d’entreprenariat, voici ses conseils :

  • Croire en soi, ce qui suppose aussi de se connaître et se reconnaître, dans ses forces, faiblesses, besoins et aspirations.
  • Croire au projet, en sa faisabilité, ses avantages et ses contraintes, ce n’est pas une promenade de santé, il faut y mettre beaucoup de soi.
  • Avoir du soutien, qu’il s’agisse de soutiens structurels et financiers ou de soutien moral de proches et moins proches.

J’encourage ceux qui veulent se lancer à passer la porte de Wolfpack, cela vous apportera toujours quelque chose. Même si ça vous bouscule, vous en sortirez grandi.

Le coaching professionnel est une façon efficace de vous accompagner dans les différentes étapes de votre démarche : (re)faire connaissance avec vous-même, vos émotions et votre façon d’être au monde, vous accompagner dans l’élaboration de votre plan d’action, éclairer les difficultés que cela implique et vous aider à les surmonter. Chez Wolfpack Coaching, votre projet est le nôtre et notre plus grand bonheur est celui de célébrer vos réussites.

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