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Coaching professionnel : derrière chaque audace se cache un cadeau.

Osez le changement...

Les reconversions professionnelles, parfois radicales, sont de plus en plus fréquentes et la crise de la Covid-19 semble avoir encore boosté cette tendance. Bien plus qu’un effet de mode, les reconversions sont avant-tout guidées par une recherche de sens dans la vie professionnelle. C’est une formidable aventure qui éveille l’intérêt de plus en plus de personnes mais qui suscite aussi des peurs et des incertitudes. Le coaching vous aidera à explorer votre projet, autant avec votre tête qu’avec vos tripes, pour oser le changement.

Coaching professionnel : derrière chaque audace se cache un cadeau.

Reconversion professionnelle : Oser le changement

Le changement, c’est une aventure exaltante et incertaine : on sait ce que l’on perd mais pas forcément ce que l’on gagne. On peut donc facilement être hésitant, voire paralysé face au changement même si la situation que l’on vit au présent ne nous convient pas. A la souffrance du présent s’oppose la peur de l’avenir et on finit par stagner dans une situation délétère mais confortable car nous sommes en terrain connu : la fameuse « zone de confort ».

 La plus grande audace est fille de la plus grande peur 

Francisco de Quevedo

 

 

Avoir laudace de changer de cap, ce n’est pas renoncer à sa zone de confort, c’est l’élargir, l’enrichir. C’est un cheminement semé d'embûches mais qui peut vous mener vers plus d’autonomie et vous permettre de trouver la place qui vous convient dans ce monde en pleine transition. L’aide d’un coach professionnel est précieuse dans cette dynamique. Un peu comme un parachute pour un pilote de chasse : s’il doit sauter de son appareil, il doit pouvoir compter sur son parachute. Le coach est, en quelque sorte, celui qui va l’aider à vérifier et plier correctement le parachute avant le grand saut.

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Sébastien, le chimiste qui rêvait de faire du pain

A 43 ans, Sébastien est un exemple de réussite professionnelle : ingénieur chimiste diplômé avec les honneurs, il a gravi les échelons de la société pharmaceutique qui l’a engagé et est aujourd’hui à la tête du département recherche et développement. Marié et père de deux enfants, il dispose d’une situation stable et financièrement confortable. Ce tableau peut sembler idyllique, pourtant, Sébastien est taraudé par une envie de changement, un rêve depuis longtemps enfoui dans son esprit qui refait surface. Les confinements successifs ont exacerbé cette sensation et mis en évidence une perte de motivation et de sens dans son job actuel.

 La folie, c'est de toujours faire la même chose et de s'attendre à un résultat différent 

Albert Einstein

 


Consciente de son malaise, son épouse, Sylvie, a déployé des trésors de patience pour le faire parler. Sébastien se montrait évasif, fuyait la conversation avec des « ne t’inquiète pas, ce n’est rien de sérieux » peu convaincants. Mais Sébastien a épousé une femme tenace et elle ne l’a pas laissé s’en tirer si facilement ! Bienveillante mais insistante, c’est à l’usure qu’elle a réussi à lui faire dire tout haut le rêve qui l’habitait, excédé, il le lui a même crié : « je veux devenir boulanger ! Faire du pain bio, travailler de mes mains avec des produits de qualité, ouvrir ma propre boulangerie et même faire des franchisés ! Voilà, t’es contente maintenant ? Tu vois bien que c’est ridicule ! ? » A ce mouvement d’humeur, Sylvie a réagi avec le plus grand calme et une simple question : « qu’est-ce que ça a de si ridicule ? »

D’abord déconcerté par cette réaction inattendue, Sébastien a commencé à parler plus posément de son idée. Il s’est enfin autorisé à exprimer son rêve, lui donnant ainsi des allures de « nouveau possible ». Un premier pas venait d’être franchi mais le chemin lui semblait encore bien flou. C’est là que Sylvie a joué son joker : assistante dans un cabinet médical, elle dispose d’une liste de contacts professionnels, dont des coachs professionnels. Un peu réticent au départ, Sébastien s’est laissé convaincre.

L'audace de faire tomber les barrières

C’est fort du soutien de Sylvie que Sébastien s’est présenté à notre premier rendez-vous. Son attitude décidée et son sourire de convention peinent à masquer sa gêne, les mouvements de ses yeux trahissent également son agitation.

Issu d'un milieu où la réussite scolaire et professionnelle est portée en haute estime, Sébastien a suivi la voie toute tracée qui lui était montrée. Durant ses études, il avait bien entrevu une autre possibilité en travaillant comme étudiant pour un artisan boulanger qui avait eu à cœur de lui faire découvrir son métier. Son enthousiasme pour ce savoir-faire n’avait pas échappé à ses parents à l’époque, ils en souriaient, trouvant cela tout au plus « mignon ». Ses parents n’ont jamais dénigré ce travail mais tout dans leurs réactions traduisait leur opinion selon laquelle il ne s’agissait que d’un caprice de jeunesse, rien de bien sérieux en somme. 

20 ans plus tard, une belle carrière à son actif selon les critères parentaux, l’odeur du pain revient pourtant lui titiller le cerveau, à la façon d’une madeleine de Proust. Tiraillé entre sa stabilité professionnelle et financière d’un côté et une petite voix dans sa tête qui lui raconte inlassablement son rêve oublié, Sébastien se sent paralysé. Je vous partage ici un extrait de nos échanges :

- Tu as déjà travaillé en boulangerie par le passé, que ressens-tu quand tu repenses à cette expérience ?

- Je revois l'atelier, l'agitation du petit matin pour lancer les pétrins, la farine qui chatouille le nez. Au fur et à mesure du lancement des fournées, l'odeur du pain envahit les lieux, dit-il sans me regarder, absorbé par les images et les sensations de ce souvenir vivace. Cela me semble à la fois simple et essentiel... Concret, authentique. Il me regarde alors bien en face et conclut dans un rire sans joie : c'est poétique hein !

- Pourquoi ris-tu ? Qu'est-ce-qu'il y a de drôle ?

- Son sourire s'est évanouit et ses traits s'affaissent lorsqu'il répond : rien tu as raison, ce n'est pas drôle...

- Que ressens-tu réellement ?

- Après un silence, il répond :  une part de tristesse et une part de colère je dirais. Il fronce les sourcils et ajoute : je ne sais pas si je peux y croire ou si ce n'est qu'un rêve illusoire et stupide.  

Le rire du pendu

Ce comportement consiste à tenir des propos soi-disant humoristiques vis-à-vis de soi-même ou d'une situation donnée alors qu'il n'y a objectivement rien de drôle. Sous prétexte de drôlerie, ce mécanisme a quelque chose de pernicieux dans la mesure où il vise inconsciemment à valider la croyance en sa propre incompétence. En tant que coach, je suis particulièrement attentif à ne pas laisser passer ces soi-disant traits d'esprit révélateurs. 

- Tu m'as parlé du boulanger avec qui tu as travaillé en tant qu'étudiant. Que penses-tu de cet homme et de son travail ?

- Il était on ne peut plus respectable, il avait le souci du travail bien fait et son affaire tournait bien, ce type était un exemple, répond-il presque sur la défensive.

- Ok, alors explique-moi en quoi le fait de suivre son exemple serait illusoire ou stupide ?

- Les yeux de Sébastien s'ouvrent en grand, marquant un étonnement évident : heu ben, vu comme ça...évidemment...

Les croyances

Au-delà de toute question religieuse, nous avons tous des croyances. Construites sur notre histoire et notre expérience, elles sont l'ensemble des idées que nous considérons, en toute bonne foi, être la vérité. Ces croyances sont normale mais certaines peuvent se révéler limitantes. Sébastien, par son histoire personnelle, a développé une croyance selon laquelle les métiers manuels comme celui de boulanger sont incompatibles avec la "réussite sociale", mettant ainsi à mal la réalisation d'un projet potentiellement porteur de sens pour lui.

Je laisse volontairement un silence s’installer pour que Sébastien s’approprie pleinement cette prise de conscience. Il finit par reprendre :

- En fait, je crains que l'on me prenne pour un fou : j'ai un job fixe, bien rémunéré et une position sociale qui paraît enviable pour beaucoup. Si je plaque tout ça pour la boulangerie, je vais passer pour un inconscient. 

- Puis-je te suggérer de remplacer le mot "inconscient" par un autre ?

- Oui, bien sûr.

- Ok, alors reprend la même phrase avec le mot "audacieux".

- Si je plaque tout ça pour la boulangerie, je vais passer pour un audacieux ! dit-il avec un rire qui n'a plus rien d'ironique, un vrai rire franc.

Pas d'audace sans prise de risque

Un changement de cap implique forcément des coûts et des bénéfices : no pain, no gain ! Cette formulation peut faire peur mais il s’agit simplement de mieux appréhender les valeurs que nous poursuivons à travers ce changement. Au plus vous irez vers des valeurs fortes pour vous, au plus le changement souhaité prendra de sens et pourra s’ancrer dans la réalité.

Je vous résume ici la réflexion menée avec Sébastien entre sa situation professionnelle actuelle (A) et la situation désirée (B) :


J’ai interrogé Sébastien sur sa perception des principaux « sacrifices » à consentir :

- Ton changement de cap implique de perdre une certaine stabilité financière. Comment te sens-tu par rapport à cela ?

- Il n'hésite pas très longtemps : j'ai toujours beaucoup travaillé et même si ma situation professionnelle actuelle ne me convient plus, je reconnais qu'elle m'a permis d'atteindre une certaine sécurité financière. J'ai aussi eu l'habitude de gérer des budgets parfois très importants dans mes fonctions actuelles, je pense avoir les compétences et les ressources pour gérer ce risque.

- Et comment penses-tu pouvoir gérer les peurs ou les jugements négatifs de ton entourage sur ce projet ?

- Sébastien prend plus de temps pour répondre mais finit par reprendre : j'ai le soutien de mon épouse, c'est le plus important...

- Je perçois une hésitation : y a-t-il d'autres personnes que ton épouse dans ton entourage dont l'avis pourrait te toucher ?

- Ma mère est décédée il y a 2 ans, il reste mon père qui va certainement avoir beaucoup de mal à comprendre.

- Et comment te sens-tu à cette idée ?

- Curieusement, je me sens en colère ! C'est vrai que j'ai peur de le décevoir mais je ne suis plus un gamin : j'essaierai de lui parler et j'espère son écoute mais, si je ne l'ai pas, je m'en passerai. Le ton de Sébastien est incisif, la charge émotionnelle est réelle mais, comme il le dit lui-même, c'est bien un adulte autonome que j'ai devant moi, pas un enfant apeuré.

Ce n'est pas le changement qui fait peur aux gens, c'est l'idée qu'ils s'en font (Sénèque)

SMARTECAC : oser se confronter à la réalité

Parce qu’il s’est libéré des barrières de ses croyances, Sébastien a, en quelque sorte, légitimé son rêve, se donnant ainsi la possibilité d’entrevoir une autre réalité. La réussite du processus de coaching passe ensuite par une définition précise de l’objectif sur base de la méthode SMARTECAC : l’objectif doit être Spécifique, Mesurable, Réaliste, avec une Temporalité bien déterminée, comporter un véritable Enjeu, être sous le Contrôle du client, correspondre à l’Attente globale et être Contractualisé.

Dans le cas de Sébastien, ce processus peut être résumé comme suit :

  • Spécifique : l’objectif de Sébastien est clairement défini : il veut devenir boulanger et travailler avec des produits bio de qualité

  • Mesurable : Sébastien s’est engagé à réaliser une évaluation chiffrée de son projet. Je l’accompagnerai également dans la détermination des différentes étapes d’atteinte de son objectif. Ces indicateurs sont fondamentaux pour permettre le contrôle de l’atteinte de l’objectif.

  • Réaliste : Sébastien dispose de bases solides non seulement à travers sa formation en boulangerie mais aussi à travers son expérience professionnelle où il a acquis d’importantes compétences de gestion.

  • Attractif : ce projet repose sur un rêve enfoui porteur de beaucoup de souvenirs et valeurs positives pour lui.

  • Temporalité : Sébastien s’est donné un horizon de 3 ans pour avoir totalement quitté son emploi actuel et occuper pleinement son nouveau métier.

  • Enjeu : Sébastien est aussi conscient que l’atteinte de cette nouvelle réalité professionnelle implique des bénéfices mais aussi des risques et des sacrifices. « No pain, no gain » : pour aller vers plus d’authenticité et de bonheur dans ce qu’il considère comme essentiel, il lui faudra aussi renoncer à une part de sa sécurité financière et de l’image liée à son statut social.

  • Contrôle : pour atteindre un objectif, il faut évidemment s’assurer que les différentes étapes sont contrôlables par le client. On ne pourra jamais être maître de tout, risques et imprévus font partie du processus. Cependant, il faut s’assurer que le client dispose d’une possibilité d’actions réelles et significatives sur les indicateurs définis. Dans le cas de Sébastien, il dispose effectivement du contrôle nécessaire.

  • Attente : il y aura d’autant plus de motivation à atteindre un objectif si celui-ci répond à une véritable attente du coaché. Pour Sébastien, son objectif répond à une attente profonde de recherche de sens, de retour à ce qu’il considère comme quelque chose d’essentiel.

  • Contractualisé : sur base des étapes ainsi définies, j’ai établi un contrat de coaching avec Sébastien pour l’accompagner dans la réalisation de son projet. Ce contrat établit clairement les objectifs, le nombre de séances et le budget associé au processus, Sébastien sait ainsi à quoi il s’engage.

Je ne résiste pas à partager avec vous les propos qu’il m’a tenus en conclusion de la séance, quand je lui ai demandé comment il se sentait :

- Je me sens vivant ! Je suis conscient que le chemin est encore long mais j'ai très envie de m'y lancer. Je suis entré ici avec un rêve et je repars avec un projet, merci.

Je crois qu’il n’y a pas de plus beau compliment pour un coach que celui-là ! C’est, entre autres, pour ce genre de moments que mon travail de coach me passionne et j’espère rencontrer encore beaucoup de Sébastien.

Faites-vous un cadeau : osez !

Vous avez la sensation de tourner en rond dans votre job ? Vous sortez d’un burn-out ? Vous avez un rêve secret de reconversion un peu fou ? Vous souhaitez un métier plus en phase avec vos valeurs ? Quelles que soient vos interrogations, oser franchir le pas pour vous reconnecter à vos aspirations profondes et redonner des couleurs à votre avenir professionnel.

Toutes les reconversions ne sont pas aussi radicales que celle de Sébastien mais elles sont toujours, absolument toujours, des actes d’audace et de courage : le courage de se remettre en question, l’audace de dire « je veux » ou « je ne veux plus ». En toute bienveillance et confidentialité, je vous aiderai à cheminer pour que vos rêves et vos aspirations prennent forme dans votre réalité.


Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles

Sénèque

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