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Comment participer à un stage commando a augmenté mes aptitudes en coaching professionnel

Coaching professionnel

Découvrez les 8 clés acquises lors de mon expérience militaire qui m’ont aidé à développer mon business, mon leadership et à performer dans les coachings d’équipe en entreprise.

 
 
Mon cœur bat à tout rompre. Ma respiration s’emballe. Je suis en quatrième position dans la colonne du groupe alpha. Nous nous apprêtons à donner l’assaut. Des hommes armés sont dans le bâtiment. Notre mission consiste à libérer les otages. Positionnés le long du mur extérieur sur le côté de l'infrastructure, nous nous préparons à entrer.  

J’entends Alpha 1 et 2 chuchoter “body armor”. Protégés par leurs gilets, ils dépassent la porte fermée et se mettent en position. Nous avançons de quelques pas en silence. Le groupe Bravo est en appui de l’autre côté de l'infrastructure. Je garde le contact avec Alpha 3 qui me précède en posant mon avant-bras gauche sur son gilet pare-balle. Je sens la présence rassurante d’Alpha 5 dans mon dos. Mon Famas est chargé et armé, sécurité enlevée. Je couvre mon secteur. Mes mains sont moites, je me raccroche à mon arme. Ce n’est pas le moment de trembler ! 

Comment participer à un stage commando a augmenté mes aptitudes en coaching professionnel

Le temps s’est arrêté. Je ne peux m’empêcher de penser : “qu’est-ce que je fous là ?”. Tout mon corps me dit de fuir mais il n’y a plus d’échappatoire. Mon groupe me fait confiance. Les autres comptent sur moi. Je sens la respiration d’alpha 5 sur mon cou. Il me suit de près. Je comprends son besoin de se sentir en sécurité. 


Ma respiration s’accélère encore. Il faut que je me concentre. Là, à gauche, le buisson bouge ; et si c’était l’ennemi ? Tout mon corps se tend, prêt à entrer au contact. Ça va, relax Jonathan, ce n’est qu’un chat. Mais qu’est-ce qu’ils foutent devant ? Pourquoi ça prend autant de temps pour déclencher l’assaut ? A l’intérieur, 3 otages. Personne ne sait combien de terroristes. Et si la pièce était piégée ? Et si j’étais touché ? 

Mon esprit s’emballe. J’essaye de me concentrer sur ma respiration. J’inspire 4 longues secondes pour pratiquer une respiration en carré et tenter de reprendre le contrôle de mon système nerveux autonome. Mon corps se calme.  

Les visages grimés de pâte de camouflage noire, nous sommes cachés dans la montagne sauvage. Nous avons été déposés il y a quelques heures en camion à 5 kilomètres de l’objectif : un chalet constitué de pierres grises locales maçonnées et d’énormes poutres de bois. L’environnement est composé de forêts et de taillis, ce qui nous a permis de nous infiltrer discrètement et d’observer les mouvements de nos cibles en prenant nos positions.  

Soudain, des tirs retentissent de l’autre côté du bâtiment. Nous entendons le chef de section dire calmement dans la radio : c’est parti. Je répète l’ordre en chuchotant. Alpha 2 ouvre la porte en silence. De l’autre côté du cadre, Alpha 3 se rapproche de lui furtivement pour observer l’intérieur de la pièce. Ils se regardent, échangent quelques infos. Ils décident d’entrer en croisant leur progression.  

On entend des bruits d’objets qui tombent. Quelqu’un crie : “ils entrent derrière”. Alpha 3 fait osciller son Famas de haut en bas, c’est le signal : ils vont entrer dans le vif du sujet. Ils s’engouffrent dans la pièce et des coups de feu éclatent immédiatement. Alpha 3 crie “ressource” et j’entre à mon tour en adoptant le “pas du ras”.  

Bien qu’il y ait de la fumée partout, j'aperçois très vite un homme armé. Je tire deux fois dans sa direction. Il s’écroule. Plus rien ne bouge dans la pièce. Je crie : “Clair” Le reste du groupe me suit. Erwan est touché. Sarah crie : “un homme à terre”. Sarah et moi le déplaçons dans une zone sûre pour lui placer un garrot. Le reste de la colonne progresse et termine de nettoyer le couloir. La confusion est totale. 

Après quelques longues secondes, le silence s’installe enfin. Il y a plusieurs corps au sol. Nous avons touché des otages. 


Gorgé d’adrénaline, je me sens toujours hyper contracté. Ma tête bourdonne. Bien que je sois satisfait d’être toujours debout, la mission est un échec. On déplore un blessé dans notre groupe et des otages ont été tués.  

Fin de l’exercice, le chef instructeur rentre dans la salle.  

Il parcourt la pièce du regard et comprend immédiatement. Erwan et les otages soulèvent les manches de leurs treillis. Les impacts de billes sont visibles. Leur peau est criblée de petites blessures circulaires qui saignent.  

Le chef nous cherche du regard. Il est lui-même commando dans l’armée de l’air et a plusieurs déploiements à l’étranger à son actif. Impressionnant dans son uniforme, il se tient droit, jambes écartées et bras croisés. Ses yeux bleus nous transpercent. Ça ne sent pas bon, on va ramasser… 

Bon, les gars, la mission est un échec total ! 2 otages sont morts, le 3ème a disparu. On a un blessé dans nos rangs. Vous n’avez pas respecté les règles de tir. Préparez-vous à porter la Géraldine ! 


La faim me tenaille. Je préfère porter jusqu’à épuisement avec mes comparses “la Géraldine”, ce tronc de bois censé représenter une pièce d’artillerie, que d’être privé de repas ce soir.  

Peu de choses vous apprennent mieux la cohésion d’équipe que d’être amenés à porter un fardeau ensemble ! Ici, le fardeau était très concret puisqu’il s’agissait d’un fût de 150 kg. Il ne pouvait être posé par terre sous aucun prétexte. Nous voilà donc tous à nous organiser pour porter la Géraldine en haut d’une colline sur un parcours de plus de 5 km.  

Pendant une fraction de secondes, j’ai une pensée pour toutes ces femmes et ces hommes militaires, policiers, agents de sécurité dont c'est vraiment le métier. Je me dis une fois de plus : “mais qu’est-ce que je fous là ? “ 

Dans quelques jours, je quitterai ce stage de commando et retournerai à ma vie de coach. Je souris. Quelle expérience ! Je sais déjà que je n’en sortirai pas le même.


En pleine reconversion professionnelle, ce stage m’a aidé à développer une expertise pour le coaching d’organisations


Bioingénieur forestier de formation, j’ai fait toute la première partie de ma carrière dans le secteur de la sécurité et de la protection de l’environnement en entreprise. J’ai créé ma société en 2010. Je l’ai revendue 10 ans plus tard à un groupe industriel global du secteur de l’énergie. 

A 39 ans, je décide de changer de carrière. Je souhaite retourner en forêt et me lancer dans le coaching professionnel, personnel et d’entreprises. J’ai passé les certifications de l’ICF, la fédération internationale du coaching, et je me suis spécialisé en coaching de dirigeants, de managers, et d’équipes en vue de rendre leur travail plus performant pour générer de meilleurs résultats. 

J’aime emmener mes coachés en forêt pour leur faire vivre une expérience de déconnexion, les aider à préciser leur mission de vie et les motiver à l’action. Au fond, ma mission consiste surtout à partager de l’inspiration et de la motivation.


Une préparation physique intense 

Je me suis inscrit à ce stage commando il y a plusieurs mois. Je me suis entraîné avec rigueur pour le réussir. Physiquement, j’ai enchaîné 2 heures de sport par jour pour passer les parcours à obstacles. J’ai recommencé à faire des séries de tractions, ré-appris à grimper à la corde, à ramper... J’ai revu plusieurs techniques de survie. J’ai répété les gestes utiles pour allumer un feu à l’aide d’une pierre, revu comment faire des nœuds, des pièges, monter un abri, filtrer l’eau. J’ai même recommencé quelques triangulations topographiques. Avant le départ, j’ai préparé mon matériel et commandé de la nourriture lyophilisée. Rien n’était laissé au hasard pour parvenir à tenir le coup pendant cette expérience.

Le 8 juillet au matin, j’enfile mon treillis, ferme mon sac de combat et prends l’avion pour Marseille en vue de rejoindre le camp de base situé au pied du mont Morgon dans les Hautes-Alpes. Le stage démarre le lendemain matin à 8 h.

“Qu’est-ce que je fous là ?”

“Qu’est-ce que je fous là ?” J’avoue que, dans ma vie, je me pose souvent cette question :  

  • avant de passer mon examen d’instructeur de Krav maga. Lorsque je me retrouve avec des instructeurs rompus au combat, tous experts en MMA (mixed martial arts) ; 
  • quand j’assiste à un séminaire de coaching. Je suis le seul gars avec 14 filles. Le formateur, champion du monde dans cette discipline, nous invite à entrer dans un bain d’eau glacée pendant 5 minutes ;
  • quand je démarre un parcours d’obstacles ou un semi-marathon.

Lorsque je me retrouve, le matin du stage, au garde à vous au sein de ma section, face à un chef qui nous donne des instructions de manière autoritaire, je me pose à nouveau cette question : “mais qu’est-ce que je fous là ?”, dans quel challenge me suis-je à nouveau lancé? 

Ceux qui me connaissent vous diront que je suis un homme aux multiples facettes. Pour certains, elles sembleront contradictoires. Pour moi, elles sont complémentaires. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé me mettre au défi.  

Souvent, je passe la journée entière à mettre ma sensibilité et mon écoute au service de mes coaché.e.s. Puis, le soir, j’aime me défouler en pratiquant du combat au corps à corps durement avec mes partenaires de Krav Maga ou en me préparant pour de futurs courses et trekkings.


Pourquoi un stage commando ?  

Depuis plusieurs années, je voulais vivre une expérience physique extrême. Pour moi, il était important de lui donner du sens. Je souhaitais que cette expérience puisse rendre encore plus puissantes mes séances de coaching avec les chefs d’entreprise et managers.  

La lecture en 2016 du livre : “Responsabilité absolue - La méthode des Navy Seals pour réussir” a été un incitant puissant. Membres des forces spéciales, Jocko Willink et Leif Babin ont écrit à la fois un récit de guerre, un livre de management et un manuel de développement personnel. Dans chaque chapitre, les auteurs expliquent les principes qu’ils ont appliqués pour mener à bien leurs différentes missions à Ramadi en Irak. Ils détaillent comment ces mêmes principes peuvent être utilisés en entreprise ou dans la vie privée.  

Dans ma première entreprise, j’ai déjà eu l’occasion de mettre en application, avec mes 20 consultants en sécurité, les recommandations du livre. Nous avions même écrit une charte d’attitudes qui nous a aidé à performer en tant qu’équipe et à atteindre nos objectifs. 

En m’inscrivant au stage commando, j’avais envie de tester, en vrai, ces principes au sein d’une section de commandos. Je voulais vivre dans mon corps les règles militaires du dépassement de soi, travail d’équipe et apprentissage du leadership. 

Des coéquipiers de tous horizons

Les participants au stage qui m’accompagnent viennent de tous horizons : militaires qui se préparent à leurs stages ou examens pour devenir sous-officier, directeurs financiers, artistes, docteurs en physique et autres professions. Nous sommes 9 hommes et 3 femmes de toutes origines, bords politiques et avec des enjeux très différents.  

Ce stage commando est une expérience humaine incroyable. J’en suis revenu avec quelques hématomes mais surtout avec des clés puissantes de motivation et d’inspiration à la transformation pour les chefs d’entreprise et managers. 

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Les 8 clés du stage commando pour le coaching en entreprise


Clé 1 : Qui ose vaincra 

Que ce soit le SAS britannique, les parachutistes de la France libre ou d’autres, cette devise est commune à de multiples unités commando. Leur mission étant de lutter contre d’autres forces en mode offensif, les commandos entretiennent des standards très élevés en termes de préparation physique, technique et mentale.


Quand vous arrivez à un stage commando, vous comprenez très vite que ça ne va pas être un camp scout ou une leçon de survivalisme. Le stage se passe en pleine montagne, dans les Alpes. L’arrivée au pas de course avec les sacs de combat au camp de base est déjà tout un exercice.  

Venant de la région namuroise, je ne suis pas particulièrement habitué au terrain accidenté et peu hospitalier de la montagne. Nous découvrons le parcours du combattant et les parcelles sur lesquelles nous allons nous entraîner pendant une semaine. Pas de bâtiments, juste une bâche camouflée par personne en guise d’abri et un ruisseau à 1 km : le confort est spartiate.  

D’emblée, nous sommes complètement isolés du reste du monde, totalement entourés de nature sauvage en vue d'expérimenter la rusticité et la frugalité. Il va falloir s’y faire. L'aguerrissement fait partie intégrante du cursus.  

Après le premier garde à vous sur zone, le ton monte encore. Le chef nous ordonne de lui donner toute la nourriture apportée pour la semaine, il va nous rationner au strict minimum. Pas question de faire mine d'en oublier dans le sac, ils sont tous fouillés ! 

Les uniformes sont distribués au hasard. Hommes et femmes, pas de différence. On vous ordonne d’enfiler celui que vous avez en main. Trop petit, trop grand, rien à cirer. Ce n’est pas le moment de discuter, on pourra échanger plus tard au besoin. 

Dès la tenue de camouflage enfilée vaille que vaille, le chef nous envoie au parcours du combattant. Nous devons atteindre les objectifs physiques qu’il a fixé.

“Lorsque les gens arrêtent de trouver des excuses, de blâmer les autres et s’approprient tout dans leur vie, ils sont obligés d’agir pour résoudre leurs problèmes”.

Jocko Willink

La clé 1 pour un manager

Je remarque que dans notre culture, on parle beaucoup de bien-être au travail. Et c’est vrai que se sentir bien dans son job est important. Mais, on oublie parfois que pour progresser, dans son travail comme dans la vie, pour atteindre des objectifs plus élevés, il faut savoir “se dépasser”. Oser se dépasser demande de sortir de sa zone de confort. Cela génère parfois de l’inconfort, la nécessité de faire appel à la résilience et à se dépasser en équipe. Une bonne récompense se cache derrière. 


Dans un stage commando, on goûte à la satisfaction qui arrive lorsqu’on a “osé se dépasser ensemble”. Quel que soit le domaine, se dépasser demande un entraînement rigoureux et souvent acharné. Qu’il soit mental, physique ou les deux.  

Comme nous le voyons dans nos coachings de managers, oser élever son niveau de leadership demande de l’audace et de nouvelles compétences. Lorsqu’un manager ose, il inspire toute son équipe à faire de même. 

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Clé 2 :  Réfléchir, c’est déjà désobéir 

Le combat ne se mène jamais seul mais en équipe. Formation 360, colonne d’assaut, nettoyage de zones, piégeage... Nous répétons inlassablement les techniques d'assaut en groupe.  

Rien n’est laissé au hasard lors de l’élaboration d'un plan de mission et de l'action. La standardisation nous permet d’augmenter la confiance dans la synchronisation des opérations, la fluidité des mouvements, la compatibilité des équipements ou systèmes d’armements. Les gestes et procédures sont répétés par tous de la même manière. Même si la concertation a sa place lors de l’élaboration, après, les ordres ne se discutent pas lorsque le chef de section a donné ses instructions. 

Lors du stage, 3 jours sont consacrés à l’apprentissage du combat en zone urbaine. Nous sommes transférés à Saint-Léger-Les-Mélèzes dans une ancienne piscine olympique désaffectée. Elle est composée de bâtiments délabrés en béton répartis en deux ailes, de bassins et de grandes zones naturelles. C’est une infrastructure idéale pour ce type d'entraînement. Nous enchaînons les exercices pour fluidifier nos progressions en colonne d’assaut. Les chefs ont disposé dans les pièces des pneus verticaux ou en obliques pour représenter les terroristes et des pneus couchés pour symboliser les otages. En cas d’erreur de tir ou si nous oublions de traiter une cible, ils nous tirent dans les jambes. Nous devons prendre en charge les blessés en leur posant un garrot. En cas d’échec, nous recommençons directement avec une autre mission. Le niveau d’exigence est élevé tant sur l’exécution que sur le résultat de l’action.  

Pas question de désobéir aux ordres ou de tenter d’exprimer mon point de vue. Je fais confiance à mes chefs instructeurs en vue d’apprendre et de progresser. Ils savent où ils veulent nous mener et comment y arriver. J’ai choisi ce stage commando, je dois leur faire confiance.

“Lorsqu’on en vient aux standards, en tant que leader, ce n'est pas ce que vous prêchez, c'est ce que vous tolérez. “

Jocko Willink

La clé 2 pour un manager

Dans l’armée, savoir prendre des décisions peut être une question de vie ou de mort. En entreprise, le manager aussi doit pouvoir trancher, donner une direction et faire en sorte d’être suivi. Il doit montrer un niveau de leadership qui inspire confiance dans son équipe pour en assurer la bonne exécution et le respect des standards.  

La posture d’autorité d’un vrai leader tient plus de son charisme que du ton de sa voix. Un leader respecté est un leader qui inspire. Il ne prêche pas dans le vide mais incarne la direction. 

Lors du stage commando, on ne suit pas les ordres du chef parce qu’il nous fait peur ou qu’il a le pouvoir de nous sanctionner. Au fil des missions, on apprend à suivre ses ordres “sans réfléchir” parce qu’on a confiance en lui et dans la hiérarchie. Ils nous emmènent au cœur de l’action.  

Le débriefing de mission s’effectue dans le cadre des ReTex “retours d’expérience” ou nous apprendrons à consolider les acquis et à identifier les opportunités d’améliorations pour les prochaines missions. 


Clé 3 :  Pas vu, pas pris 

Dans une certaine perspective, un commando est déjà, par définition, quelqu'un qui défie les règles en place. Il s’infiltre derrière les lignes sans être vu, il identifie des cibles et les détruit. 

Lorsqu’on est en mission, on doit à tout moment pouvoir s'adapter à la situation. Souvent, pour survivre, il faut faire preuve d’initiatives. Si le chef tombe, pas question de paniquer et de se désorganiser. Nous apprenons à rebondir directement et à redistribuer les responsabilités.  

Le leadership, c’est guider un groupe de personnes qui gèrent ensemble leur chaîne de commandement vers le haut et vers le bas en vue de réussir les objectifs. 


Lors d’un briefing, le chef instructeur nous explique qu’un principe de base est “Pas vu, pas pris ou bien sodomie”, cette règle commando nous fait sourire, nous n’osons pas le contredire. Elle évoque évidemment la nécessité de rester discret lors des infiltrations.  Au second degré, elle peut prendre un sens contradictoire avec l’injonction “réfléchir, c’est déjà désobéir” et nous interpelle.  

Le chef nous raconte qu’une fois, en mission, ils ont du s’infiltrer avec le matériel sur des kilomètres. Arrivés sur place, ils ont reçu l’ordre frustrant de se repositionner. Sur le chemin du retour, les chefs de section ont dérogé à la règle. Ils ont emmené l’équipe dans un village pour une petite collation ce qui a bien remonté le moral de tous.  

Le chef en parlait avec des étoiles dans les yeux. Il évoquait la cohésion que la situation avait généré dans son groupe.

“Le leadership nécessite de trouver l'équilibre dans la dichotomie de nombreuses qualités apparemment contradictoires, entre un extrême et un autre.”

Jocko Willink

Je me rappelle d’un soir, en milieu de stage, où nous étions tous autour du feu, fatigués des missions de la journée. On savait d’avance que le peu de nourriture lyophilisée reçue ce soir-là n'allait pas nous rassasier.  

Sous prétexte du “pas vu, pas pris”, Jerôme a suggéré à l’équipe de redescendre en ville et de ramener discrètement des pizzas pour tous. On s’est tous mis à saliver et à imaginer le plan d’attaque. Cette proposition a aussi généré de la discorde entre nous. Certains étaient prêts à prendre des risques quitte à se faire pincer par les chefs, d’autres s’y opposaient catégoriquement. Ces derniers argumentaient en disant que cette attitude s’éloignait de la discipline militaire et pourrait porter préjudice à la confiance qui s’était instaurée entre nous et les chefs. Un troisième groupe, plutôt neutre, se sentait mitigé et inquiet en observant la tension entre les avis divergents des membres de la section.  

C’est à ce moment que j’ai mis en œuvre une technique de coaching apprise récemment à un séminaire à la Butterfly Academy. Elle consiste à identifier les valeurs fondamentales du groupe et à observer, parmi les options présentes, laquelle est la plus en phase.  

Après une heure de discussion autour du feu, nous avons identifié que le dépassement de soi, la cohésion et la découverte étaient des valeurs fondamentales partagées par toute la section.  


Au final, on s’est souvenu de l’intérêt commun du stage. Aller chercher des pizzas aurait peut-être été drôle sur le moment mais ce n’était pas vraiment en accord avec nos valeurs. Cette opération n’était pas connectée au “higher purpose” qui nous rassemblait : le dépassement de soi. De plus, cette idée portait préjudice à notre cohésion. Si c’est vrai qu’à certains moments, il faut savoir désobéir pour se créer des opportunités et gagner, il faut savoir quand…

La clé 3 pour un manager 

Il est très important pour un manager, un leader, d’être au clair avec ses valeurs et avec celles de l’entreprise. Elles agissent comme une boussole pour garder le cap. 

Être manager c’est aussi savoir parfois désobéir pour s’adapter à une situation nouvelle, pour innover et parfois oser changer d’approche.   

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Clé 4 : Garder la vision stratégique sur ce qui se passe

Nous apprenons les formations de combat et les progressions tactiques en équipe. La force de la section réside avant tout dans sa capacité à inter-opérer ensemble.

Le chef instructeur nous enseigne comment distribuer les rôles lors d’une “formation hérisson" ou “formation à 360”. Dans cette configuration, tous les soldats protègent leur chef en couvrant un secteur. Cela lui permet d’observer la situation pour prendre les décisions qui s’imposent. 


Nous devons ensuite initier une progression en ligne et apprendre à nous replier.  

C’est à mon tour, je prends le rôle de chef de section pour cet exercice et divise la section en deux groupes Alpha et Bravo. J’annonce progression en ligne vers la crête, disposition de combat. Chaque commando arme son Famas. Je suis au centre d’un cercle de 11 équipiers. Je les regarde un par un individuellement. Ils lèvent tour à tour le pouce signifiant qu’ils sont prêts à prendre leur place dans la ligne et que leur arme est chargée et armée. Nous allons avancer en ligne, à découvert, sur une prairie d’une centaine de mètres en pente avant l’entrée de la forêt. L’objectif est de s'entraîner à se déployer et à décrocher lorsque le feu ennemi est trop nourri. 

Je leur dis : “c’est parti”.  

La section passe d’un cercle à une ligne et progresse vers la forêt. Comme je leur ai annoncé, je me positionne entre Bravo 4 et 5. Je sais que le chef instructeur nous observe. Il va bientôt crier contact avant. Il veut que nous nous exercions au décrochage pour nous mettre à couvert. J’ai envie d’en découdre et de montrer que je gère. Le chef me regarde. Il me fait signe d’arrêter. Il me dit : “John, elle est où ta ligne ?” 

Je regarde mes équipiers de section à gauche et à droite. Je réalise que je suis plus de 5 mètres devant eux. Certains sont à la traîne et peinent à avancer au même rythme. Je comprends instantanément qu’en cas de tir, j’aurais probablement été le premier pris à parti. Si le chef de section se fait toucher au premier contact, ça génère un problème de coordination. Je patiente quelques secondes. La section se retrouve à nouveau correctement en ligne. 12 canons de Famas avancent alors de manière coordonnée prêts à engager le combat. Au signal, nous procédons à un décrochage en règle. Après un contact avant simulé et une fois à couvert, le dernier arrivé crie “Rally”. Exercice terminé.  

La clé 4 pour un manager

Lors du stage commando, nous avons tous pu tester la place du chef. C’est intéressant de s’observer lorsque les commentaires sur les décisions prises nous reviennent. 

Quel chef j’ai envie d’être ? Comment est-ce que je réagis à la prise de décision en état stress quand la vie des autres en dépend ? 

Dans le commando, le chef est interdépendant. Il doit coopérer avec le groupe. Il doit s’assurer que personne ne reste derrière. Il doit valoriser chaque membre sur base de ses meilleures compétences et aptitudes pour l'intérêt général du groupe.

“Les leaders doivent tout s’approprier dans leur monde. Il n'y a personne d'autre à blâmer qu’eux”

Jocko Willink

Dans nos coachings pour managers, nous apprenons comment adapter son style de leadership à la situation et à l’équipe en observant leur niveau d’autonomie. Nous faisons des jeux de rôles pour que chacun s’exerce dans un environnement bienveillant à différentes postures. 

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Clé 5 : Croire en son équipe 

Cinquième nuit, il est 4h30 du matin. Nous avons reçu comme instruction de nous infiltrer sur le flanc d’une montagne et de protéger un colis sensible jusqu’au matin. Nous allons être attaqués à de multiples reprises par le groupe Jaguar et par les chefs. 

Nous avons subi un orage en début de nuit et la végétation qui nous entoure ruisselle d’eau. Le bruit des gouttes est partout autour de nous. Avec 2 bâches camouflées et quelques feuillages, nous avons monté un abri de fortune au-dessus d’une dépression dans le sol entourée d’énormes pierres grises. Qui tient les hauts tient les bas. 


Postés sur un énorme rocher gris qui surplombe la côte montagneuse et l’abri où dorment les 4 autres membres du groupe des Spartiates, je monte la garde avec Yeva. Il fait nuit noire et le vent souffle dans les branches induisant du mouvement et faisant voler les feuilles. Il est compliqué de déceler une éventuelle approche furtive d’autres commandos. Le rationnement en nourriture et le peu de sommeil des derniers jours commence à nous donner des hallucinations. Nous avons l’impression d’entendre des pas ou des chuchotements parmi tous ces bruits de la forêt. Yeva a cru voir des ombres bouger en contrebas. Nos armes sont en stade 2. Nous sommes prêts à tirer dans cette direction. La tension est à son comble, nous ne bougeons plus et tentons de calmer notre respiration. Ses yeux marrons me regardent rapidement et montrent du regard l’abri. Je comprends qu’elle envisage de réveiller le reste du groupe pour renforcer notre position.

Nous sommes tous exténués et nous devons gérer collectivement nos heures de repos. Le rôle de garde change toutes les 2 heures et nous nous sommes accordés sur un ordre de passage. Il y a déjà eu 2 fausses alertes cette nuit et certains commencent à grommeler lorsqu’on les réveille. Ils nous font toutefois absolument confiance et ne nous tiendront pas rigueur si nous les réveillons par précaution. Yeva me jette un regard. Je lui suggère en silence de rester silencieux en plaçant mon index face à ma bouche. Elle acquiesce d’un hochement de tête et nous continuons de surveiller attentivement les contrebas. Malgré notre envie d’allumer nos frontales pour objectiver un éventuel déplacement, nous restons silencieux et vigilants. Nous nous sentons rassurés d’être l’un près de l’autre. Il ne se passe finalement rien jusqu’à l’aurore.

"Le leader doit rassembler les différents éléments au sein de l'équipe. Pour se soutenir les uns les autres, tous se concentrant exclusivement sur la meilleure façon d'accomplir la mission."

Jocko Willink.

Le stage commando booste la capacité à travailler en équipe. Dès le premier soir, les chefs nous avaient clairement fait comprendre cette dimension indispensable à la cohésion et à la réussite du stage. Exténués et affamés suite aux entraînements de la journée, nous voilà rentrés au camp de base. Une tradition classique en stage commando est de partager, en guise de premier repas protéiné, le “rituel de la sardine”. Le chef va nous offrir une grande sardine crue que nous allons devoir manger immédiatement.  

  • A genou, crie le chef. Mains derrière le dos ! L’heure du repas avait sonné. 

Je me retrouve avec mes coéquipiers à genoux, les mains derrière le dos, une sardine crue devant la bouche. 

J’aime le poisson et je ne suis pas contre les sushis mais là, l’idée de manger yeux et viscères, l’odeur et le craquement du cartilage sous les dents me donnaient des hauts le cœur. 

Je savais à quoi m’attendre. Nous savions tous que nous n’avions pas le choix. Il fallait manger la sardine ou rentrer chez soi. Et pour que l’épreuve soit réussie, nous devions tous y arriver ! 

Là aussi l’esprit d’équipe a été très puissant. On s’est tous encouragés les uns les autres

 
 

La clé 5 pour l’entreprise

La leçon pour moi est venue un peu plus tard.  

Nous étions assis à écouter le chef nous briefer. 

  • Qui ici croit que son mental va l’aider à réussir le stage ?
  • Assez sûr de moi, je lève la main. Après tout, je suis coach, la force du mental, ça me connaît !

La réponse du chef a été tout aussi directe. Une baffe magistrale s’est écrasée sur ma joue. 

  • Le mental ne vous sert à rien ici ! Seule la motivation compte ! Le mental est individuel alors que la motivation se partage en équipe.

La prise de conscience avec cette phrase a été une seconde gifle. Tom qui a déjà une solide expérience militaire m’éclaire : « Un stage commando, n’importe qui peut y arriver s’il travaille un point essentiel : la bienveillance. C’est important pour fédérer les troupes. Et cette qualité-là, tu la possèdes. C’est un bon début, non ? » 

En entreprise aussi nous opérons de manière plus efficace en équipe si nous nous soutenons et nous motivons les uns les autres. 

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Clé 6 : Oser appeler à l’aide

Pendant la semaine de stage, nous sommes régulièrement sur le fil de nos capacités physiques et mentales. A certains moments, on sent que ce fil est sur le point de craquer. Il est important alors de savoir demander de l’aide.

Par exemple, le soir du second jour, je me sentais vraiment épuisé. Je savais que si je ne dormais pas quelques heures, j’allais compromettre ma journée du lendemain. J’ai donc osé demander à mon chef de groupe de ne pas prendre mon tour de garde cette nuit-là pour récupérer. Ma requête a été entendue et respectée. Un autre commando a pris la relève, ce qui m’a permis de dormir 5 heures d’affilée et de recharger mes batteries.

“Lorsque vous êtes trop embarrassé pour demander de l’aide, c’est comme si un tambourinement sur votre porte venait vous dire “tu es en insécurité !”

Jocko Willink.

La clé 6 pour un manager

Chefs d’entreprise, managers, leaders, nous avons tous le droit de demander de l’aide. 

Dans mon métier, j’accompagne en coaching exécutif des chefs d’entreprise qui ont besoin d’une vision extérieure pour y voir plus clair. Ils osent demander de l’aide et se faire accompagner. Cela leur permet de prendre du recul et de poser des actions plus alignées pour eux et pour leur entreprise.  

A tous les niveaux, dans une entreprise, la cohésion d’équipe est essentielle. Elle permet à chacun de se sentir suffisamment en confiance pour demander de l’aide pour un projet ou plus personnellement.

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Clé 7 : Savoir renoncer 

Un jour, nous devions partir en mission, mais Lucas a craqué. La faim le tenaillait et pesait sur son moral. Il était à bout de force. Il voulait rentrer chez lui. Nous avons tous fait le choix de ne pas partir en mission pour le soutenir et bien comprendre ce qui se passait.

Lucas a beaucoup discuté avec le chef. Finalement, il s’est avéré qu’il avait été au bout de “son stage”. Il était juste pour lui de nous quitter à ce moment-là. En en discutant, la décision n’était plus prise comme un “abandon” mais comme un “renoncement nécessaire”.

“Quelle que soit l’issue, si vous faites de votre mieux, soit vous gagnerez, soit vous apprendrez."

Jocko Willink.

La clé 7 pour un manager

En tant que leader d’entreprise, nous devons aussi pouvoir remettre en question nos propres décisions. Lorsque tout a été fait et qu’il s’avère que la situation ne s’améliore pas, il faut savoir en tirer les conclusions puis renoncer. Dans ce cas, le renoncement permet de prendre un nouveau chemin. Renoncer permet alors d’avancer.   

Pourtant, à travers cette expérience, les conseils du chef font écho : « Décider, c’est choisir, mais c’est aussi renoncer. Dans l’armée, quelqu’un qui ne sait pas renoncer peut mener ses équipes à la mort. Dans le civil, ça peut être l’origine d’un burn-out voire mener à la faillite. » 

Le lendemain, en route vers notre prochaine mission de combat urbain, j’en rediscute avec Jean-Marc. « Quand tu veux devenir entrepreneur comme moi, c’est une donnée hyper importante, le renoncement. A quoi ça sert d’insister quand tous les voyants sont au rouge ? OK, il faut y croire, mais il faut aussi savoir s’adapter au marché. Parfois, tu peux te persuader que ton idée est géniale, alors que tu entraînes toute une équipe avec toi sur la base d’un concept pourri.» 

C’est un autre aspect important que je retiendrai de ce stage : « savoir lâcher l’affaire.» 


Clé 8 : Apprendre de ses erreurs 

Sixième jour, nous sommes en mission dans une infrastructure urbaine et nous apprenons à progresser en colonne d’assaut dans les couloirs. Le chef nous apprend la technique pour inspecter ce qui se passe derrière un coin et avoir l’opportunité de tirer en premier. Je ne l’écoute que d’une oreille. Bien que nous n'ayons pas placé les chargeurs sur nos armes d’entraînement, je me demande subitement si le sélecteur de mon fusil mitrailleur P-90 fonctionne et si la batterie est chargée. Grosse erreur de ma part, mon doigt est sur la queue de détente et une courte rafale part. Le chef interrompt immédiatement son explication et m’interpelle directement : “John, pas toi ! tu veux tuer la moitié de la section avec un incident de tir ?” Tout le monde me regarde, je me sens stupide et je m’excuse. Lucas me taquine en me rappelant qu’il est préférable de demander pardon que de s'excuser unilatéralement. Le chef recommence ses explications et nous poursuivons l'entraînement. Je redoute d’être puni à la fin de l’exercice. 

Je vais d’initiative discuter avec le chef en fin de mission pour admettre mon erreur et lui dire que je ne me trouve pas d’excuses. Il nous avait expliqué à de multiples reprises les règles de sécurité à propos du maniement de son arme. Je mesurais que j’étais totalement responsable de cet incident de tir. J’étais prêt à endosser la sanction qui en découlerait. A ma grande surprise, le chef me lance : “tu as appris quelque chose”. Il m’encourage à continuer de reconnaître quand je fais des erreurs. Au final, je ne suis pas sanctionné. 

« Admettre ses erreurs, s'approprier les choses et élaborer un plan pour surmonter les défis font partie intégrante de toute équipe performante. »

 Jocko Willink

La clé 8 pour un manager

Je constate souvent que les leaders, par égo ou par honte, préfèrent reporter la faute sur “les circonstances”, un membre de leur staff, sur la conjoncture ou sur tout autre bouc émissaire plutôt que d’avouer devant leur équipe qu’ils se sont trompés.  

Ceux qui ont le courage d’admettre leurs erreurs vous le diront, derrière le moment désagréable du passage à l’aveu se cache souvent une belle récompense. 

Tout être humain commet des erreurs et redoute d’être démasqué. Les chefs d’entreprise qui reconnaissent leurs erreurs et rebondissent sont souvent les plus respectés. C’est un des pouvoirs insoupçonnés de la vulnérabilité.

   

La mise en application de ces 8 clés en business coaching et team buildings

La première chose qui m’a marqué lors du stage a été la nécessité de me connecter aux autres participants. Nous avons appris à prendre soin des uns et des autres. 

A cette fin, j’ai rapidement utilisé avec ma section des outils de coaching que j’ai appris à l’ICF ou à la Butterfly Academy tels que l’inclusion, la régulation ou la connexion à des valeurs communes en vue de renforcer nos mécanismes de prise de décision. Utiliser ces outils et en mesurer leur efficacité dans un contexte très différent des industries ou organisations publiques où j’interviens habituellement a renforcé ma confiance dans leur valeur ajoutée. 

En savoir plus sur le coaching d’équipe en entreprise

En stage commando aussi, il est nécessaire de mettre de l’amour dans les relations aux autres, d’entretenir l’amour de soi, de son métier et de son environnement.  

“John, tu ne peux pas mener une guerre tout seul”, c’est avec ces mots que le chef conclut un exercice. Il est impossible, dans le contexte commando, d’accomplir des missions audacieuses si le collectif ne prime pas sur l’individuel. En tant que chef d’entreprise, je comprends que je dois mettre le focus sur la définition précise de l’équipe que je veux constituer en termes de valeurs, compétences, aptitudes et vision partagées. Ceci est plus profitable à la longue que de composer sur base d’entretiens bilatéraux une équipe composée de belles personnalités qui ont du mal à travailler en coopération. 


Dans un monde qui semble en perte de repères, nous avons eu l’occasion de nous dépasser individuellement et collectivement. S'il est facile de critiquer le milieu militaire perçu comme autoritaire et paternaliste, ce stage commando véhicule des valeurs qui font parfois défaut en entreprise : esprit d'équipe, engagement, autonomie et efficacité collective... 

La génération Y et un nombre croissant de collaborateurs en entreprise aspirent à un management participatif. Qu'importe dès lors le statut du chef, celui-ci ne sera plus jugé uniquement sur ses compétences ou les résultats produits mais également sur son savoir être et sa capacité à générer de la cohésion, du bien vivre ensemble.  

Bien que les standardisations et règles d'entreprises soient parfois perçues comme ennuyeuses ou d'un autre temps, il reste utile, dans certaines circonstances, de pouvoir se référer à un cadre.  

Ceci est particulièrement vrai lors des phases :

  • d'accueil des nouveaux qui ne sont pas autonomes ;
  • de constitution d’une équipe qui doit travailler à l’unisson ;
  • de tensions ou lors de situations de crises. 

Dans ces circonstances, il revient au manager d’adapter son style de leadership. Il doit l’adapter aux circonstances, aux besoins du collectif et des individus qui composent l’équipe.  


Enfin, la réussite du stage ensemble, la réception d’un brevet commando, la remémoration de tous nos succès de missions et du passage des épreuves nous ont remplis de fierté. Il s’agit de moments forts qui fédèrent les membres de la section. Ils permettent d'échanger, de faire de belles rencontres et d’en savoir plus sur ses propres limites. 

Nous repartons tous du stage avec un profond sentiment de gratitude pour nos chefs instructeurs qui nous ont transmis, avec beaucoup de professionnalisme, un peu de leur savoir-faire et de leur savoir-être. 

Aujourd’hui, je sais ce que “je foutais-là” et j’ai à coeur, avec mon équipe, de continuer à vous le transmettre, dans des conditions moins extrêmes ;-). 

Contactez-nous pour un team building ou un coaching 

En savoir plus sur le stage que j’ai suivi ? Consultez le site de Survivor Attitude

Crédits photos et videos : Survivor Attitude, Nassima Nasri, Vygandas Jankunas 


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